Financement des retraites : nos propositions
Contexte :
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Embauchée à l’usine depuis 2019, j’ai aussi connu les missions intérim chez RENAULT avant d’être recrutée en CDI.
Après avoir fêté les 100 ans de l’usine du Mans en 2020, nous nous apprêtons à vivre les 100 ans de la course mythique des 24H du Mans. En effet, notre usine est implantée dans un département où l’automobile a toute une histoire. Sans chauvinisme, l’usine Renault Le Mans fait honneur à l’automobile et représente un véritable poumon économique en Sarthe.
Depuis les dernières élections professionnelles de juin 2019, près de 500 salariés ont quitté l'usine et environ 100 nouveaux salariés ont été embauchés en CDI (soit un delta négatif de 400 salariés).
La CGT, avec les autres organisations syndicales de salarié(e)s , appelle l'ensemble du monde du travail à faire du 6 juin une journée puissante de grèves et de manifestations portant toujours l'exigence du retrait de la réforme des retraites.
Se syndiquer permet d'être informé de ses droits collectifs et individuels et de l'évolution de la législation. Cela garantit un accompagnement au quotidien en cas de difficultés sociales et professionnelles.
Des cars partiront de Renault-Lardy (RDV à 12h30 devant le CE, 1 allée Cornuel, 10 euros sauf difficultés financières, inscription par mail cgt.lardy@renault.com)
Au début de la réunion, la direction a tenu à nous préciserque le cadre de la négociation d'aujourd'hui n'est pas lié au plan APV présenté lors de la commission métiers du mardi 9 mai. (Voir CR de la commission métier du 9 mai ICI). Cependant, cette négociation d'avenant découle de l'introduction des plateformes au sein de RRG en commençant par la région parisienne.
Ce quatre pages n’a pas vocation à exposer notre vérité sur la filière automobile, mais à apporter des pistes de réflexion, susciter le débat des salariés et de la population. Le 8 juin 2022, l’Union Européenne a voté l’interdiction des ventes de voitures thermiques après 2035. La FTM CGT, consciente des enjeux environnementaux et du réchauffement climatique, considère comme une priorité l’élaboration d’un modèle de développement permettant une mobilité accessible à tous et qui réponde au besoin de la population. La question est posée : la décision prise par l’Union Européenne est-elle la plus à même à répondre aux enjeux environnementaux, sociétaux et sociaux de la filière automobile ?
Les informations concernant la transformation du site de Lardy avec le passage au tout électrique arrivent au compte-goutte. On nous montre quelques organigrammes lors des All-Staff-Meetings ou en RUET mais les salariés qui verront leur contrat transféré le 1er octobre 2023 lors de la création d’Ampère ne savent toujours rien quant à la nature de leurs droits liés à ce transfert, bien que nous en ayons une idée depuis l’externalisation de la maintenance via l’article L-1224.1 du Code du Travail puisque le passage à Ampère se fera selon les mêmes modalités.
LES MAGICIENS D’OZ !
Depuis les dernières élections de 2019, nous avons vécu un changement important dans le fonctionnement de nos instances avec le regroupement des CE, DP et CHSCT en Comité Social et Economique.
Le 1er octobre 2023, le site de Lardy sera divisé entre Ampère SAS, Renault SAS et Ampère Software&Systèmes. Cela va se dérouler après 4 années d’une véritable casse sociale en termes d’emplois pour un site qui avait connu une forte activité en 2016-2018 en lien avec les normes EU6.
La nouvelle convention collective de la métallurgie signée le 7 février 2022 par la CFDT, la CFE-CGC, FO et le patronat de la métallurgie (UIMM) a pris effet le 1er janvier 2023 pour la partie complémentaire santé-prévoyance.
La colère monte
Pendant 5 ans, des milliers de salariés de la métallurgie se sont mobilisés à l’appel de la CGT, contre la casse de notre convention collective, jusqu’à ce que les syndicats, au niveau national, CFDT, CFE/CGC et FO signent un accord avec le patronat le 7 février 2022...
Pour les futurs salariés « Ampère », c’est « circulez, y’a rien à voir ! »
MANIFESTATION UNITAIRE A PARIS 1ER MAI 2023 – 14H00 – REPUBLIQUE
Face aux régressions sociales, les militant·e·s de la CGT sont à l’offensive et de tous les combats. Le gouvernement et le patronat nous ont « déclaré la guerre » parce que nous n’acceptons pas d’accompagner ces régressions. En criminalisant toutes les formes d’actions syndicales, ils tentent de nous faire taire.
Condamnations injustes de militant·e·s qui se battent pour conserver leur emploi ou exprimer leur colère légitime par des moyens pacifiques, poursuites pénales pour manifestation non déclarée, pour distribution de tracts, pour participation à un attroupement… autant d’exemples parfaitement scandaleux qui montre à quel point le patronat, le pouvoir politique et judiciaire sont main dans la main pour étouffer toute contestation sociale.
28 avril : Toutes et tous en grève et dans l’action !
Depuis plus de 3 mois, la mobilisation de millions de grévistes et de manifestant·e·s a mis en minorité le gouvernement et le président Macron. La très grande majorité de la popula- tion soutient l’action de l’intersyndicale contre le recul de l’âge de départ à la retraite pour toutes et tous. En s’obstinant, le président de la République et son gouvernement ne prennent pas la mesure des attentes des travailleuses et des travailleurs et ne répondent pas aux enjeux industriels et de développement des services publics.
La direction a convoqué les organisations syndicales représentatives en vue de la négociation portant sur le « lot 2 » de la structure de rémunération. Les présentations ont porté sur le taux horaire, les majorations liées au taux horaire, la garantie accessoire ainsi que le complément de rémunération sous couvert de l’application de la nouvelle convention collective de la métallurgie.