En février 2022, la Branche Métallurgie a conclu une nouvelle convention collective, applicable à compter du 1er janvier 2024. Ce nouveau texte conventionnel induit notamment des évolutions en matière de classification des emplois et d’éléments de rémunération.
En parallèle, la transformation du Groupe Renault issue du plan stratégique Renaulution s’est poursuivie donnant lieu à la conclusion, en juillet 2022, d’un accord de méthode visant à encadrer la négociation d’un socle social commun au sein de Renault Group. Au-delà de la volonté d’harmoniser les statuts, il est apparu également nécessaire d’adapter le corpus réglementaire afin de le rendre plus opérant, agile, lisible et accessible pour les Salariés.
Ce faisant, les parties à l’accord précité ont défini un cycle de négociations, à périmètres variables, au sein duquel le sujet de la structure de rémunération a été prévu.
Compte tenu de la technicité de cette thématique au sein de Renault s.a.s., les parties ont décidé de restreindre le champ de cette négociation à cette entreprise.
C’est dans ce contexte qu’un Groupe de Réflexion Paritaire (GRP) avec les Organisations Syndicales Représentatives a été réuni le 8 mars dernier. Celui-ci a permis de présenter un état des lieux de la structure de rémunération actuelle et d’échanger sur le déroulement de la négociation à venir.
Dès le début des échanges, la Direction a souhaité poser les principes fondateurs suivants :
- Aucun objectif de baisse de la masse salariale ou des rémunérations individuelles mensuelles comme annuelles n’est recherché,
- Quel que soit l’aboutissement des travaux initiés, maintien de la rémunération totale du Salarié en cours de contrat au jour de la conclusion de l’accord.
Compte tenu de ces principes, le présent accord a pour objectifs de :
- Simplifier la structure de la rémunération des Salariés non-cadres, en modernisant les éléments issus de l’histoire de l’entreprise,
- Rendre plus lisible les composants de la rémunération de ces Salariés.
Téléchargez ICI l'accord en entier.