En juillet dernier, à la suite du départ de L. De Meo et de la nomination de Duncan Minto en tant que directeur général par intérim, le groupe a confirmé dans les médias la mise en œuvre d’un plan d’économies visant à réduire les coûts fixes. Ces annonces ont récemment trouvé un écho dans la presse, avec les rumeurs de 3 000 suppressions de postes dans le monde.
Pour la CGT, cette décision stratégique n’est que le reflet de la poursuite d’une politique purement financière, dans le but de rassurer l’appétit vorace des actionnaires principaux, après l’annonce du profit warning, en lien avec la non-atteinte des objectifs (avertissement sur les bénéfices).
Bien que, d’après les fuites médiatiques, les 3 000 suppressions d’emplois concernent l’effectif mondial du groupe, la CGT reste particulièrement vigilante quant aux conséquences possibles sur le périmètre France. En effet, la signature du Contrat social France par les organisations syndicales [CFDT, CFE-CGC, FO] donne tous les outils pour maquiller des suppressions d’emplois (Rupture Conventionnelle Collective, Dispense d’Activité)…
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