Tremble camarade bourgeois, le peuple gronde !
Les camarades de Cléon et de Lardy sont dans la lutte. Aujourd’hui rejoints par ceux de Sandouville et demain par d’autres, ils font savoir à la direction que les coups portés à nos conditions de travail, à nos salaires, à notre temps de travail ne restent pas sans réponse !
Pour que ce combat contre l’accord de compétitivité ne soit pas vain, il est de notre devoir de nous mobiliser.
A Sandouville la direction se barricade dans le bâtiment administratif. Preuve indéniable qu’ils ont peur que cet accord ne mette le feu aux poudres. Donnons leur raison !
De la Bretagne au Nord-Pas-de-Calais, de la Normandie au Rhône, il faut que chaque site, chaque établissement, chaque atelier s’arrête de travailler ne serait-ce qu’une heure.
Camarades, sortez ! Rassemblez-vous ! Exprimez votre mécontentement !
Le 7 décembre, jour de la remise de l’accord, rejoignons nos camarades dans la lutte ! Dites-vous bien messieurs les propriétaires que le temps du servage est révolu.